lundi 6 février 2012

Expérience

un film, un de plus parmi de nombreux autres je pensais, je me trompais lourdement.

Un film, on appuie sur play, on se jette dans une position confortable devant son écran et on se laisse porter. Envoûter? Peut être bien...

Des images défilent devant mes yeux, elles n'ont pas de rapport direct entre elles, c'est étrange...
Ensuite le film commence vraiment, des dialogues en forme d'énigmes, un film lui même qui se dresse comme une énigme.

J'ai l'impression de ne pas tout comprendre. Ou peut être n'y a t'il pas plus à comprendre? Je reste devant l'écran comme hypnotisée, je ne peux décrocher de ces images.
Il n'y a pas que des images, il y a les cris que cet homme poussent mais surtout des chansons chantées par un mec avec un chapeau et une guitare en plein milieu de l'action. Ces chansons sont déclamées avec force et douleur, comme un hymne au désespoir et ses images se mêlent à merveille pour me happer encore un peu plus à l'intérieur...

Cela m'empêche presque de respirer.

Les minutes passent, les images se succèdent devant mes yeux grands ouverts.
Hypnose, hypnose...
Le sens se révèle peu à peu mais garde toujours ses mystères.
Il crie à nouveau, ses cris respirent la douleur et la haine.

La candeur et la sagesse, c'est ce que cet autre dégage... comme sorti tout droit des nuages.
Face à face, les opposés sont réunis. Le dieu, le démon; le blanc et le noir; la vie et la mort.
Mais rien ne peut être sans son contraire.

C'est fini.
Un générique.
...et moi... perdue, comme si cette fin avait été un headshoot que m'a télévision m'aurait infligée.
Mon coeur est serré, oppressé.
Il s'est passé quelque chose, mais quoi?
La fin à beau être ici je n'arrive toujours pas à décoller mes yeux de l'écran; ces mêmes yeux qui sont remplis de larmes.
Pourquoi ces larmes? Je ne le sais même pas.

La dualité de ce champ verdoyant et fleuri et de cet homme presque démon m'obsède encore aujourd'hui...


"Divine retribution" a t'il crié, je pense que ca restera gravé dans ma mémoire...


Non, je n'ai pas vu quelque chose, j'ai vécu quelque chose.


Lui: c'est Izo

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